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Dame de Mali, Guinée |
Relief et hydrographie
[haut]
Le Fouta
Djallon est une région dominée, d’une part, par des massifs montagneux
dont le sommet culminant est de 1515 mètres (Mont Loura à Mali) avec
de hauts plateaux et, d’autre part, par des étendues de surfaces
latéritiques.
Avec son
relief montagneux, le Fouta est une région dont le couvert végétal est
formé de savanes arborées sur les plateaux, qui alternent avec des
îlots forestiers sur les montagnes et des forêts galeries le long des
cours d’eau. L’effet conjugué du relief et du climat confère à cette
région de la Guinée le statut de château d’eau de l’Afrique
Occidentale. Cette dénomination lui est attribuée à cause de la
multiplicité des cours d’eau qui prennent leur source dans les
dépressions de ses chaînes de montagnes.
Climat et végétation
[haut]
Le climat
du Fouta est très agréable; du véritable air de montagne d'Afrique,
tempéré et frais. Les températures varient considérablement selon le
lieu et les saisons qui se divisent principalement en saison sèche
(de novembre à mai) et saison des pluies (de juin à octobre):
-
Décembre
- janvier (saison sèche) max. 30° min. 05°
-
Février
- mai (saison sèche) max. 36° min. 20°
-
Juin -
octobre (saison des pluies) max. 32° min. 16°
-
Octobre
- novembre (fin saison des pluies) max. 32° min. 18°
Le
territoire est constitué de savanes arborées, forêts ouvertes,
forêt-galerie et vastes plaines qui constituent l’aspect typique du
paysage, sillonné de nombreux cours d'eau dont l’action millénaire de
l’érosion a donné origine à de grandes falaises et de nombreuses et
magnifiques chutes.
Population [haut]
Le Fouta
Djallon est la région la plus peuplée de la République de Guinée, en
nombre d’habitants estimés à un peu moins de 1,5 millions en 2000, et
en densité de population qui peut atteindre 200 habitants par km2
sur le plateau central, dans les préfectures de Mamou, Dalaba, Pita et
Labé. «Djallon» (ou Djalon) provient de «Djalonké», ethnie occupant à
l’origine la région de façon très disséminée.
Les Peuls
jadis éleveurs, se sont sédentarisés pour pratiquer à la fois
l’élevage et l’agriculture, sans oublier le commerce. Aux Djalonké,
s’ajoutent cependant quelques autres minorités ethniques, dont les
Bassaris et les Koniaguis sur la limite nord du Fouta.
Ce peuple d’éleveurs nomades trouva dans cette région du Fouta, particulièrement arrosée par des cours d’eau, des motifs sûrs pour se sédentariser.
Wikipedia : Fouta-Djalon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fouta-Djalon
Véronique et Gilles Pestaña : Les visages du Fouta-Djalon. Des campagnes en mutation : des représentations au terrain (2002)
https://journals.openedition.org/com/1038?lang=fr
Documents à télécharger
[haut]
Chevalier, Auguste : Les hauts plateaux du Fouta Djalon (1909)
Chevalier-hauts-plateaux.pdf <pdf>
10,4 Mo
aignien, R. : Le Fouta-Djalon dans l'Ouest Africain (1960)
maignien-1960-fouta-dans-ouest-africain.pdf <pdf>
429 Ko
Kasisi, Robert : Stratégie nationale de plans d'action sur la diversité biologique (2002) Volume 1
Ministere-Mines-Strategie-diversite-biologique-Vol1.doc <doc> 6,8 Mo
Kasisi, Robert : Stratégie nationale de plans d'action sur la diversité biologique (2002) Volume 2
Ministere-Mines-Strategie-diversite-biologique-Vol2.doc <doc> 8,1 Mo
Sow, Yacine et Carrillo, Antonio : La gestion durable des ressources naturelles sans frontières : Le massif du Fouta Djallon (2003)
Sow%20Carillo%202003%20Gestion%20durable%20Fouta-Djallon.pdf <pdf>
130 Ko
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