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Vue de l'hôtel SIB |
Introduction
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Avec une altitude moyenne de 1200 m, la
préfecture de Dalaba (qui signifie «le grand lac» en pular) est située
dans la zone des hauts plateaux du Fouta Djallon, entre les latitudes
de 10°45 et 11°30 nord et les longitudes de 11°70 et 12°50 ouest. Elle
couvre une superficie d’environ 4.400 km2 pour une population de
169.478 habitants soit une densité de 38 habitants par km2. La
préfecture est repartie entre la commune urbaine de Dalaba et neuf
Communautés Rurales de Développement (CRD): Ditinn, Mitty, Mafara,
Mombéya, Kaala, Koba, Kébaly, Kankalabé et Bodié. Par ailleurs, elle
regroupe 61 districts et 4 quartiers. Sa population à 99% musulmans
est constituée en majorité par des Peuls, mais on note aussi la
présence des Malinkés dans certaines CRD.

De type soudano-guinéen, le climat de la
préfecture de Dalaba est caractérisé par l’alternance de deux saisons
d’une durée presque égale: une saison sèche et une saison pluvieuse.
La pluviométrie annuelle oscille entre 1.500 et 2.000 mm. La savane
arborée et les forêts classées de Tinka, Sébhory et Galy sont les deux
types de végétation qui existent dans cette préfecture. Son relief est
caractérisé par les chênes de montagne de Tinka et Dawdaboun, avec
pour point culminant le Mont Tinka qui mesure 1.425 m d’altitude. Les
températures moyennes varient entre 10 et 20°C. Dalaba est arrosé par
plusieurs cours d’eau dont les principaux sont le Tènè, le Konkouré et
le Kassagui.
Principales
activités économiques
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La population de Dalaba est
essentiellement rurale (94,3%). Les activités agropastorales
constituent l’occupation principale. Dans ce domaine, l’agriculture
est une activité économique essentielle dont les principales cultures
sont:
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Les cultures vivrières: le riz, le
maïs, le fonio, le manioc, et
-
Les cultures maraîchères généralement
pratiquées au bord des rivières: la tomate, le chou, la laitue, le
concombre et l’aubergine.
La deuxième activité menée est
l’élevage. On y élève des bovins, des caprins, des ovins et de la
volaille dont l’élevage se modernise avec la construction de
poulaillers et l’introduction des races améliorées surtout dans la CRD
de Ditinn.
Le commerce est pratiqué dans les
grandes agglomérations à travers les marchés hebdomadaires, lieux
d’échange de produits alimentaires et manufacturiers.
Produits
artisanaux
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L’artisanat joue un rôle de premier plan
dans le développement socio-économique et la lutte quotidienne contre
la pauvreté. Il est d’un apport appréciable à l’habitat et à diverses
autres structures, et un support indispensable de l’agriculture et de
l’élevage à travers la fourniture de petits équipements, la
conservation et la transformation de certains produits.
On compte plusieurs groupements et
coopératives spécialisés dans la cordonnerie, la teinture, la
saponification, la broderie, la soudure et la bijouterie. Les artisans
ont bénéficié, dans le passé, de l’appui technique de la Coopération
Technique Allemande (GTZ) à travers son Projet d’Appui aux Actions
d’Autopromotion de l’Artisanat et des Technologies Appropriées (4ATA).
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Dalaba, case de palabre |
Hôtels
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Dans la préfecture de Dalaba, il existe plusieurs réceptifs hôteliers, chacun avec son restaurant.
Voir aussi notre page dédiée aux réceptifs hôteliers de la région: Hôtels
Restaurants
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Dans tous les réceptifs qui existent dans la préfecture, il y a des capacités gastronomiques. Les menus varient entre le poulet, la viande, le poisson, de brochettes et de spécialités africaines sur commande. Mais il y a aussi des restaurants en dehors du reseau hôtelier. Par exemple «Le Bouchon Lyonnais» qui est un restaurant de haute qualité avec un menu très varié, par exemple steak au poivre vert et à la crème, du bœuf bourguignon, cuisse de poulet, langue de bœuf et filet de capitaine à la crème. A Dalaba on trouve aussi de couverts simples dans les nombreux bars et gargotes.
Sites
touristiques
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La préfecture de Dalaba constitue un
lieu de séjour incontournable pour le tourisme de découverte en
Guinée. Avec son microclimat doux, ses maisons coloniales et ses
forêts de pins, Dalaba est une station de repos et de convalescence.
Il existe plusieurs sites touristiques dans cette préfecture dont les
suivants:
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Le pont naturel de Dieu: Dans
la commune urbaine, situé à 7 km du centre ville de Dalaba, on trouve
des rochers aux formes découpées et un pont en roc de 4 à 5 m de long
creusé par l’eau. Une petite rivière coule en dessous et forme une
chute en escalier. Au tour et surtout au pied de la chute, la
végétation devient tropicale et assez dense. On y voit souvent de
singes, et on peut descendre au pied de la chute - descente délicate
sans chemin - pour voir la grotte.
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Le lac de Dounkimagna: Ce lac de
barrage dans un site très agréable avec une eau transparente invite
à la baignade. Pendant la saison sèche, le niveau de l’eau baisse de
plusieurs mètres. Il se trouve dans la commune urbaine.
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La villa Jeannine: Long bâtiment de
type colonial construit en 1935 par le gouverneur Blaser, cette
demeure a été la résidence des gouverneurs successifs de l’Afrique
Occidentale Française (AOF). A l’indépendance de la Guinée elle a
été rebaptisée «Villa Sili». Actuellement, elle accueille les hôtes
de passage à Dalaba.
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Dalaba, rue et maisons |
A côté de la villa se trouvent cinq
cases construites en 1967 par le feu Président Ahmed Sékou Touré. Sa
pièce principale avec plafond en léfas (paniers ronds décoratifs),
une vue panoramique, la cheminée, une défense d’éléphant et une
statue de cheval blanc sont les surprises qui attendent les
visiteurs.
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La case de palabre: Cette case ronde
de modèle traditionnel a été construite en 1936 pour abriter les
réunions des différents chefs de canton à l’époque coloniale. Ces
réunions permettaient de formuler des doléances à transmettre au
gouverneur. La case servait aussi de lieu de rencontre des chefs de
canton et du gouverneur. C’est ici qu’étaient prises ou validées de
grandes décisions, comme celle d’abolir la chefferie traditionnelle.
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La chute de Ditinn: Sa hauteur étant
estimée à 100 m, l’eau est coulante toute l’année, avec un débit
très important pendant les mois pluvieux et jusqu’au mois de
décembre. Il est possible de se baigner dans le bassin sous la chute
et d’y voir «l’Homme de Ditinn».
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La mosquée de Fougoumba: Une des plus
anciennes mosquées du Fouta, d’origine à l’image d’une case ronde en
bois et paille, elle a été reconstruite à neuf en 1725. A côté de
cette mosquée se trouvent les anciennes cases traditionnelles et une
concession avec un porche d’entrée où étaient sacrés tous les
Almamys, chefs religieux de la région.
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Plafonds de léfas |
Dans cette préfecture existent également d’autres sites non moins importants. Ce sont, entre autres, le jardin Chevalier (Barry Gassimou), la stèle de René Caillé à Ditinn, le musée afro-américain, le village des pêcheurs de Darou avec son pont de liane, la source aux poissons multicolores de Hérico, les forêts de Mombéya et le site de Tinka.
Adresses utiles
[haut]
dalaba-adresses-utiles.pdf <pdf> 10 Ko
Cartes
[haut]
Préfecture de Dalaba
photos/dalaba-carte.jpg <jpg> 310 Ko
Liens
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Wikipédia : Dalaba (ville)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dalaba
Wikipédia : Dalaba (préfecture)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fecture_de_Dalaba
Les Nyamakalaw de Dalaba (vidéo)
https://www.youtube.com/watch?v=Kdn84dvP0EQ
Documents
[haut]
N.N. : Guide Pratique du Randonneur au Fouta Djalon (sans date)
guide-pratique-randonneur-fouta.pdf <pdf> 578 Ko
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