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Gaoual, pont sur la Koliba |
Introduction
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La préfecture de Gaoual, qui fait partie
de la région administrative de Boké, s’étend sur une superficie de
11.350 km2 pour une population de 137.624 habitants avec une densité
relativement faible de 13 habitants au km2. Elle est limitée au nord
par la préfecture de Koundara, à l’est par les préfectures de Mali et
de Lélouma, au sud par la préfecture de Télimélé et à l’ouest par la
préfecture de Boké et la République de Guinée Bissau. La préfecture
est composée de la commune urbaine et de sept Communautés Rurales de
Développement (CRD), à savoir Kounssitel, Touba, Malanta, Kakoni,
Koumbia, Foulamory et Wendou M’bour. Elle compte 50 districts et
occupe une position de transition entre le Fouta Djallon et la Basse
Guinée.

Le relief de la préfecture de Gaoual est
caractérisé par des montagnes, des plateaux entaillés de plaines
alluviales et des bas-fonds propices à la riziculture. Son relief
devient moins accidenté et dominé par des plateaux entaillés de
plaines alluviales, sableuses ou inondables à l’ouest et au nord, le
long des affluents du fleuve Koliba qui draine la quasi-totalité du
territoire.
Son climat est marqué par deux saisons,
une saison sèche et une saison pluvieuse chacune d’une durée de 6
mois. La température la plus chaude est enregistrée de mars à mai,
tandis que les mois d’août et septembre sont les mois les plus
pluvieux. La pluviométrie annuelle oscille autour de 1.900 mm.
Le sous-sol de la préfecture de Gaoual
recèle d’importants gisements de bauxite et de fer. Les deux gisements
de fer sont à Wendou M’bour. Les gisements de bauxite d’une haute
teneur sont localisés au sud des sous-préfectures de Koumbia, de
Wendou M’bour et de Malanta. Des indices de cuivre, de zinc, d’étain,
de nickel, de cobalt, d’arsenic, de mercure ainsi que de l’or ont été
décelés. Toutes ces réserves du sous-sol restent encore non
exploitées.
Sa couverture végétale constituée de
savane arborée recèle diverses essences forestières telles que le
douki, le lingué, le tyimmé, le cailcédrat et le popo. On y rencontre
des animaux sauvages, par exemple, des lions, des buffles, des
panthères et des sangliers.
Fin 1983 la zone autour de Gaoual et
Koumbia a vécu un tremblement de terre d’une magnitude de 6° environ à
l’échelle de richter. 143 morts y ont été recensés.
L’ethnie peuhle est prédominante,
représentant 60% de la population totale. Les Diakankés sont surtout
présents à Touba et Toubadinqué.
Principales
activités économiques
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Les principales activités économiques de
la préfecture de Gaoual sont l’agriculture et l’élevage. L’agriculture
est la principale activité économique de cette préfecture, basée par
l’ordre d’importance sur les cultures du riz, d’arachide, de manioc,
de maïs et de fonio. Au plan spatial, l’on peut distinguer entre
plusieurs zones à l’intérieur de la préfecture:
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Le sud-est (Touba, Malanta, une partie
de Kakoni et de Kounsitel) est fortement peuplé et enclavé,
l’agriculture y est pratiquée dans les tapades et reste
essentiellement d’autosubsistance, souvent accompagnée par un
élevage de type familial. Cette zone s’apparente au Fouta Djallon de
par ses paysages, ses structures agraires et ses caractéristiques
démographiques.
-
La partie médiane, composée des
vallées du Tominé de Bantala et de la partie nord de la
sous-préfecture de Kounsitel, zone peu peuplée et exploitée pour
l’élevage extensif.
-
Le secteur englobant les villes et
villages de Kounsitel et Gaoual, s’articulant sur le carrefour
des deux axes Labé-Koundara et Labé-Boké, est une zone
commerçante rayonnant sur toute la partie est de la préfecture.
-
La vaste zone centrale, des
sous-préfectures de Koumbia et Foulamory, comprend de riches
plaines propices à l’agriculture, avec une production de riz
excédentaire et les cultures d’arachides et de manioc occupant
des superficies étendues.
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Hôpital préféctoral de Gaoual |
Dans sa partie nord cette zone est
occupée par un couvert forestier assez peu dense (forêts classées).
-
Le secteur ouest, formé
essentiellement par la sous-préfecture de Wendou-M’bour, est une
zone de bas-plateaux très entaillée préfigurant le relief de
Télimélé plus au sud. On y pratique une agriculture de versants.
La préfecture de Gaoual est la première
en République de Guinée en matière d’élevage. Les animaux élevés sont
les bovins, les ovins les caprins et la volaille. Les produits tirés
de cet élevage sont la chair, le lait, la peau, les cornes, le beurre,
la traction animale et le fumier.
La pêche et la chasse sont deux
activités économiques non négligeables dans cette préfecture. La pêche
est pratiquée en toute saison dans les fleuves, rivières et mares. La
chasse quant à elle est généralement pratiquée en saison sèche. Les
produits tirés de ces activités sont utilisés pour la consommation et
la commercialisation.
Produits
artisanaux
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L’artisanat est une activité économique
souvent pratiquée dans la préfecture de Gaoual. La cordonnerie, la
vannerie, la forge et la tapisserie sont très courantes dans toutes
les sous-préfectures. Les principaux produits obtenus sont:
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De la cordonnerie les chaussures, les
sacs, des ceintures, des fourreaux et d’autres objets d’art,
-
De la vannerie les bambous et les
vans,
-
De la forge les houes, les haches, les
marmites et les sabres,
-
De la tapisserie les coussins, les
sacs et les fauteuils.
On rencontre également des potiers dans
certaines sous-préfectures et même dans la commune urbaine. Aussi, les
lawbhe (ouvriers en bois) façonnent des mortiers, des pilons et
d’escabeaux. La qualité et la variété des produits fabriqués sont
autant d’atouts qui font qu’ils sont la convoitise des milieux
limitrophes.
On rencontre des tailleurs, menuisiers
et forgerons surtout dans les sous-préfectures de Koumbia, Foulamory
et Gaoual-Centre.
Hôtels
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Dans la préfecture de Gaoual, il
n’existe qu’un seul hôtel, l’Hôtel le Fromager, avec 10 chambres dont
deux cases. Il faut signaler que ce dernier manque d’infrastructures
et d’équipements pour répondre au minimum de normes.
Réceptif |
No. de chambres |
Nom du gérant |
Tél. |
Hôtel le Fromager |
10 |
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- |
Restaurants
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A ce niveau également, il y a lieu de
signaler le manque total de restaurants dans cette préfecture. On
constate, par contre, la présence de quelques bars café et gargotes
dont le menu est constitué le plus souvent de café au lait avec des
sandwichs et omelettes, des salades de pomme de terre, des brochettes
de viande, et du riz avec sauce d’arachide, de feuille et de tomate.
Sites
touristiques
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De nos jours, le secteur du tourisme ne
connaît pas d’engouement dans la préfecture de Gaoual. Néanmoins, de
nombreux sites touristiques sont recensés comme les suivants:
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La case (le palais) de Alpha Yaya à
Foulamory,
-
Les sources thermales à Kofara
(Foulamory),
-
Le mausolée de l’Almamy Oumar à
Dombiadyi,
-
La grotte de Doghi-Dabhi à Malanta,
-
Le polissoir de Kambala,
-
Le passage de Sala-Hayre à Foulamory,
-
La piste de Alpha Yaya de Labé à Kabé,
-
Les postes (casernes) militaires
français de Koumbia, Kadé et Touba,
-
Les échelles de Kalia et Fanfili à
Touba.
Adresses utiles
[haut]
gaoual-adresses-utiles-080404 <pdf> 9 Ko
Cartes
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Préfecture de Gaoual
photos/gaoual-carte.jpg <jpg> 369 Ko
Liens
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Wikipédia : Gaoual (ville)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaoual
Wikipédia : Gaoual (préfecture)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fecture_de_Gaoual
Britannica : Gaoual
www.britannica.com/EBchecked/topic/225526/Gaoual
Conté : Difficultés d’équilibrer les recettes et les dépenses dans les centres de santé du district sanitaire de Gaoual (2003)
www.md.ucl.ac.be/stages/semspi/travaux%202003/Conte1.html
Documents
[haut]
DNA/DNE : Les impacts de la sécheresse sur les préfectures de Gaoual et Koundara (2003)
DNA-DNE-2003-Secheresse-Gaoual-Koundara.pdf <pdf> 57 Ko
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