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Commune de Mamou |
Introduction
[haut]
La préfecture de Mamou est située sur
les contreforts sud et sud-est du massif du Fouta Djallon. Elle couvre
une superficie de 8.000 km2 et occupe une position de transition entre
la Basse Guinée et l’arrière pays continental. Avec une population de
236.326 habitants dont 51,4% femmes, sa densité est d’environ 30
habitants par km2. Malgré un taux élevé d’urbanisation, la population
est essentiellement rurale: 79% de la population de Mamou se trouvent
dans les zones rurales.

Sa superficie est repartie entre une
commune urbaine et 13 Communautés Rurales de Développement (CRD), à
savoir Bounliwel, Dounet, Gongorè, Kegnéko, Konkouré, Gnagara,
Ourékaba, Porédaka, Saramoussaya, Soyah, Téguéreya, Timbo et Tolo. Ces
unités administratives sont composées de 24 quartiers et 96 districts.
A la ville de Mamou se trouve aussi le
Gouvernorat de la Région Administrative de Mamou, qui englobe les
trois préfectures de Mamou, Dalaba et Pita.
La préfecture de Mamou est limitée au
nord par les préfectures de Dalaba et Tougué, à l’est par les
préfectures de Dabola et Dinguiraye, au sud par la République de
Sierra Léone et à l’ouest par la préfecture de Kindia.
Son climat est tropical, adouci par
l’altitude d’un relief caractérisé par l’alternance entre hauts
plateaux à l’ouest et au nord-est, et des dépressions et bas plateaux
au sud et au centre-nord, sillonnés par les affluents d’importants
fleuves comme le Konkouré, le Bafing et la Kaba. La plupart des cours
d’eau tarissent en saison sèche, la période d’étiage se situant
pendant les mois de mars et avril.
Principales
activités économiques [haut]
Long temps considéré comme ville
carrefour, Mamou reste incontestablement le centre d’échange le plus
accessible de la Guinée. Le chef-lieu est en train de devenir une
véritable plaque tournante des échanges entre l’est du pays et le nord
de la Basse Guinée. On note, par exemple, que la très grande partie
des activités commerciales de cette préfecture se déroule dans
l’informel. Malgré cet état de fait, l’agriculture reste de loin la
branche d’activité la plus importante de la préfecture de Mamou. Elle
couvre près de 87% de la population. Encore pratiquée de manière
extensive sur brûlis, l’agriculture est surtout orientée vers les
cultures vivrières. On note cependant une certaine spécialisation pour
les différentes sous-préfectures, par exemple Timbo et Porédaka qui
détiennent 25% des superficies en fonio, 30% du maïs, 37% en manioc,
36% en arachide et 33% en patate douce. Les sous-préfectures de
Dounet, Timbo Konkouré et la commune urbaine fournissent l’essentiel
de la production maraîchère (tomate, piment etc.).
Produits
artisanaux [haut]
L’artisanat constitue la deuxième
activité économique de cette préfecture. Il comprend la fabrication
des objets usuels et d’ornement: cotonnades, outils, canaris, sandales
et bijoux. Le travail artisanal est organisé essentiellement sur la
base de la division traditionnelle de la société. Certaines familles
sont spécialisées dans les activités artisanales données, c’est ainsi
qu’on distingue de familles de forgerons, de tisserands, de potiers et
de cordonniers. Ce secteur est très répandu dans la vie quotidienne
comme activité, une vingtaine de métiers y sont exercés. Pour les
métiers féminins, c’est exclusivement la teinture, la saponification
et la broderie; les métiers typiquement masculins sont la cordonnerie,
le tissage, la forge et la menuiserie.
L’implantation du projet d’Appui aux
Actions d’Autopromotion de l’Artisanat et aux Technologies
Appropriées (4ATA), dont le partenaire international est la
Coopération Technique Allemande (GTZ), a facilité la mise en
œuvre des textes d’application du code de l’artisanat et la
constitution des orga-nisations d’auto-promotion (OAP) et des
groupements et coopératives d’artisans. C’est dans ce cadre que
les OAP et groupements se sont constitués pour mettre en place
la Fédération Préfectorale des Artisans de Mamou (FEPAM).
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Tisserand |
Hôtels
[haut]
Contrairement aux autres préfectures du
pays, seule la préfecture de Mamou possède une Fédération Préfectorale
des Hôteliers et du Tourisme. Toutes ses sous-préfectures sont dotées
chacune d’un bureau du tourisme et d’hôtellerie.
L’Hôtel Balys dispose d’une salle de conférence de 100 places.
Voir aussi notre page dédiée aux réceptifs hôteliers de la région: Hôtels
Restaurants
[haut]
Dans la préfecture de Mamou il n’existe
que peu de restaurants en dehors des hôtels. Voici une liste des
restaurants les plus connus de la préfecture.
Restaurant |
Gérant ou propriétaire
|
Capacités (places) |
Pergola |
Barry Alpha Saliou |
50 |
Hôtel Baly’s |
Barry Saikou |
40 |
Hôtel Rama |
Loua Isaque |
40 |
Hôtel Africa |
Barry Ibrahima Sory |
30 |
Motel Bah Lieutenant |
Barry Alhoussainy |
23 |
Wini |
Diallo Batouly |
20 |
Point Zéro |
Mme Barry |
50 |
Golfe |
Dioulde |
50 |
Au restaurant Wini, le menu est
généralement composé de riz au gras, hamburger, ragoût, poulet et
poisson. Au restaurant Pergola on peut aussi trouver du poulet, du
poisson, des brochettes, de la viande (bœuf) et du bouillon.
Sites
touristiques [haut]
Grâce non seulement à son potentiel
naturel caractérisé par un relief accidenté et dominé par des chaînes
montagneuses du Fouta Djallon, avec des pics du Mont Loura (1558 m) au
nord et le Mont Diaguissa (1425 m) au sud, mais aussi son histoire
riche et mouvementée, la préfecture de Mamou possède de sites
intéressants notamment les suivants:
-
Timbo: Cette CRD située à 50 km de
Mamou sur la route Mamou-Dabola est l’ancienne capitale du Fouta
théocratique. D’importants sites touristiques marquent l’histoire du
Fouta Djallon dont surtout la première mosquée de Timbo, construite
en 1625; Talansan, village situé à 5 km de Timbo, où a eu lieu la
première bataille de Karamoko Alpha, 1er Almamy du Fouta Djallon; le
mausolée de Karamoko Alpha; Tata de Timbo, la plus vieille clôture
du Fouta Djallon, construite en 1790 par le père d’Almamy Bocar
Biro; la plaine de Petel Djaga, célèbre champ de bataille entre
Almamy Bocar Biro, roi de Timbo, et les troupes françaises; Gnagara,
où se trouve la tombe de l’Almamy Bocar Biro. Le mausolée de Boka
Biro est à Fétoré, celui de Karamoko Alpha à Timbo. Au village de
Timbo se trouvent aussi les neuf stèles de pierre représentant les 9
diwé du Fouta théocratique.
-
Ourékaba: Dans cette CRD, située à
65 km de Mamou sur la nationale Mamou-Faranah et à 15 km de
Ourékaba-Centre, se trouve un parc naturel où l’on peut rencontrer
des différentes sortes d’animaux sauvages, par exemple des lions,
panthères, hyènes, girafes et antilopes. A 25 km de cette CRD, dans
le district de Yomaya et à 3 km de la frontière Guinée-Sierra Léone,
se trouve une grotte naturelle lieu de refuge des guerriers en temps
colonial. Cette grotte peut abriter 2000 personnes. Elle est
actuellement fréquentée pour des prières de bénédictions, surtout
des femmes en recherche d’enfants ou d’époux.
-
Le Bafing: Situé dans la CRD de Tolo,
à 25 km de Mamou sur la nationale Mamou-Dalaba, ce site fluvial
comprend un barrage hydro-agricole aménagé. Il est régulièrement
fréquenté par les populations pour les jeux de natation et d’autres
loisirs divers. La source du fleuve Sénégal, à 2 km du Bafing, et
les réserves forestières adjointes sont aussi fréquentées par des
touristes.
-
Les chutes de Konkouré: Situé à 17 km
de Mamou sur la route Mamou-Kindia, dans la CRD de Konkouré, ce site
donne la source du fleuve Konkouré par une chute en forme de voile
d’une trentaine de mètres de haut dans une forêt dense tombant d’une
falaise de 50 m en plusieurs paliers au milieu de grands arbres. On
peut aussi descendre au pied de la chute, tout au moins en saison
sèche, en partant sur la droite à travers les arbres en arrivant sur
le site. Il n’existe pas vraiment de chemin et la pente est un peu
raide. Donnant naissance au fleuve de Garafiri, cette source est
fréquentée en toute période.
-
Le champ de bataille de Talansan à
Sokotoro.
Dans le but de mieux vendre l’image
touristique et historique de la préfecture de Mamou, la Section
Tourisme et Hôtellerie a facilité la mise en place de la Fédération
Préfectorale des Hôteliers et du Tourisme de Mamou, agréée depuis
janvier 2006 par décision préfectorale. Cette fédération, regroupant
tous les receptifs hôteliers et gastronomiques y compris les dancings
et gargotes ainsi que les associations des guides touristiques a pour
objectifs:
(a) Le recensement
et la gestion correcte des établissements,
(b)
L’identification, l’aménagement et la conservation des sites
touristiques,
(c) L’animation et
la promotion des sites de loisirs et
(d) La formation
des guides touristiques.
Adresses utiles
[haut]
mamou-adresses-utiles-080404 <pdf> 14 Ko
Cartes [haut]
Préfecture de Mamou
mamou-carte <jpg> 304 Ko
Liens
[haut
]
Wikipédia : Mamou (ville)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mamou_(Guin%C3%A9e)
Wikipédia : Mamou (préfecture)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fecture_de_Mamou
Wikipédia : Mamou (région)
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gion_de_Mamou
Britannica : Mamou
http://www.britannica.com/EBchecked/topic/361002/Mamou
Documents
[haut]
Dépliant : Fédération Préfectorale des Artisans de Mamou (FEPAM)
mamou-FEPAM-depliant.pdf <pdf> 182 Ko
Région Administrative de Mamou : Stratégie Régionale de Réduction de la Pauvreté (octobre 2003)
RA Mamou:
RA-Mamou-2003-SRRP1.pdf <pdf> 489 Ko
Région Administrative de Mamou : Stratégie Régionale de Réduction de la Pauvreté (décembre 2006)
RA-Mamou-2006-SRRP2.pdf <pdf> 997 Ko
Radio Kankan : La ville de Mamou (2008)
Radio-Kankan-Mamou.pdf <pdf> 31 Ko
ABTS : Station photovoltaïque de l'hôpital de Mamou (2011)
abts-2011-station-photovoltaique-hopital-mamou.pdf <pdf> 2,565 Mo
ACAUPED : Bulletin d'informations (novembre 2012)
acauped-2012-bulletin-informations-nov.pdf <pdf> 368 Ko
[haut]
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